Agir sur les TMS en co-construction

 

Un Trouble Musculo-Squelettique (TMS), de quoi parlons-nous ?

Les TMS se caractérisent par un ensemble de symptômes de gravité variable, – de la gêne, des douleurs – et des atteintes diverses – des tendons, des muscles, des nerfs, de la circulation sanguine – sur l’ensemble du corps.
Ils peuvent donner lieu à des séquelles et des handicaps.

Certains troubles musculo-squelettiques sont reconnus comme maladies professionnelles.
En 2016, pour l’ensemble des branches d’activité, les TMS représentent encore plus de 87% des maladies professionnelles reconnues et près de 40% des accidents du travail reconnus.

Ils concernent toutes les activités professionnelles, avec port de charges ou non.

Les impacts des TMS

Coûts pour les salariés : douleurs, souffrance, restrictions médicales d’aptitude, handicap, difficultés de reclassement et de maintien dans l’emploi.

 

   → Les coûts humains et sociaux : 
perte de savoir-faire, insatisfaction au travail et démotivation, fuite de la main d’œuvre dans certains secteurs d’activité, difficultés de maintien et retour au travail.

Coûts pour l’établissement

  • les coûts directs (cotisations AT-MP), insuffisamment connus par les établissements,
  • les coûts indirects, peu pris en compte par les établissements.
    • Les coûts de régulation :
     – de l’absentéisme (surcoût salarial lié à l’intérim, heures supplémentaires, temps investi pour la formation des remplaçants, pour régler les problèmes …),


– de l’efficience, (perte de réactivité, allongement des délais, pénalités, pertes de marché, diminution de la qualité, .).

→ Les coûts stratégiques

  •  dégradation du climat social,  report de l’activité sur les salariés 
encore valides, ce qui est source de conflits potentiels et d’intensification de l’exposition 
au risque de TMS pour d’autres salariés, tensions,  …, 

  •  dégradation de l’image de marque de l’établissement, difficulté 
à recruter ou à fidéliser les salariés… 


Une problématique multifactorielle

Beaucoup de TMS n’entrent pas dans le cadre des maladies professionnelles. Et pour causes, ils ne sont pas seulement créés par des contraintes biomécaniques (posturales ou gestuelles) et les vibrations, principalement indiquées dans les tableaux de maladie professionnelles.

 

 

       

 Une problématique complexe sur laquelle il est possible d’agir !

SLCONSULTANTS favorise une approche préventive en développant des méthodes de travail contribuant à l’identification des sources des TMS, selon l’approche globale.
Parce qu’il n’y a pas de miracle, parce que c’est une problématique complexe, et que nous avons le souci d’adapter nos démarches à votre rythme et à vos objectifs, l’offre de SLCONSULTANTS se décline en plusieurs niveaux :

–  Une intervention visant à analyser les situations problèmes et à apporter de façon concertée et participative des solutions selon les règles de l’art de la

démarche ergonomique.

– Une démarche de formation-action visant l’acquisition des outils méthodologiques nécessaires à la fois à l’analyse et à la résolution de problème : il s’agit « d’apprendre en faisant », et est destinée à :

    • un groupe de référents dans l’établissement
    • une personne-ressource référente au sein de l’établissement.

Nos solutions de Formation

En 2016, les TMS représentent encore plus de 87% des maladies professionnelles (MP) reconnues dont : 
79 % sont des « Affections péri-articulaires provoquées par certains gestes et postures de travail » Tableau 57;
5,5 % sont des « Affections chroniques du rachis lombaire provoquées par la manutention manuelle de charges lourdes » Tableau 98 ;
1,0 % sont des « Lésions chroniques du ménisque » Tableau 79 ;
1,0 % sont des « Affections chroniques du rachis lombaire provoquées par des vibrations de basses et moyennes fréquences transmises par le corps 
entier » Tableau 97 ;
0,3 % sont des « Affections provoquées par les vibrations et chocs transmis par certaines machines-outils, outils et objets, par les chocs itératifs du talon de la main sur des éléments fixes » Tableau 69 .
L’ensemble de ces maladies professionnelles a entraîné la perte de plus de 10 millions de journées de travail.

Au-delà de ces chiffres, l’ampleur du risque TMS et sa sous-estimation ont été confirmées par des études épidémiologiques.